L’arlésienne
Courant de la nuit
Pierre humide. Déluge nocturne.
La ville suinte et se noie.
Dans l’absence, les gorgones s’animent.
De pierre et de sang. De mémoires et de riens.
La nuit recouvre toute certitude.
L’ombre s’étale avec l’eau sur les pentes endeuillées.
D’un monde à l’autre, le passage s’ouvre.
De mort et de chair. Fossile.